Tuesday, April 30, 2013

Nouveau fronts contre Khameneh'i



« Au soir des élections, (de Juin 1009) on m’a informe que je n’avais recueilli que 16 millions de voix, mais que je ne devais pas m’en faire, car on allait ajouter au moins 8 maillons d’autres bulletins a mon nom afin que je sois proclame vainqueur », a révèle Dimanche 28 Avril le président Mahmoud Ahmadi Nejad au cours d’un meeting a Tabriz, capitale de la province d’Azarbaydjan de l’Est.Discernement des Interets de l'Etat
Selon le site "Baztab", qui appartient a M. Mohsen Reza'i, le Secrétaire de l'Assemblée de  Discernement des Intérêts de l’Etat, M. Ahmadi Nejad aurait précise qu’il était en possession de la bande magnétique enregistrant la conversation.

Cependant, Baztab a retire l’information âpres un démenti du bureau de President.
        Bien que les conditions de la réélection de M. Ahmadi Nejad a la présidence soient un secret de polichinelle, néanmoins, la confirmation publique des fraudes électorales est interprétée par les observateurs politiques iraniens comme une nouvelle flèche lancée par le Président rebelle contre l’ayatollah Ali Khameneh’i, le Leader fortement affaibli de la République islamique. 
En verite, lors des elections de Juin 2009, Ahmadi Nejad avait recu moins de 16 millions de voix, contre plus de 24 millions de buletins remplis au nom de son principal rival, l’ancien premier ministre, Mir Hosseyn Moussavi qui, vers minuit, s’était proclame vainqueur, suivi de Cheikh Mehdi Karroubi, president de l’Assemblee islamique (parlement) sous la presidence de Mohammad Khatami.
 Cependant, au dire de M. Karroubi, « au reveil d’un petit sommeil, c’était Ahmadi Nejad qu’on annonçait comme président, ayant saute de la troisième position a la première, devant M. Mousavi et moi-même, ». En fait, les responsables des élections avaient, au cours de la nuit, tout simplement renverse les votes.
Cette fraude a grande échelle, organisée par le Sepah (Armée de gardiens de la revolution) sur l’ordre de Khameneh’i avait provoque la colere de millions des partisans de M. Moussavi qui, en organisant des manifestations populaires a Téhéran, dénonçaient les fraudes et exigeant le renvoi de leurs votes.
Alors que, en réponse aux provocations de M. Ahmadi Nejad, la télévision iranienne, qui est contrôlée par M. Khameneh’i, prouvait l’impopularité du Président en montrait surtout les chaises vides de stade ou le président prononçait son discours, M. Ali Akbar Hachemi Rafsandjani, un ancien président pragmatique, ouvrait un nouveau front contre le Guide, son ancien ami.
En effet, pendant une rencontre avec un groupe de journalistes et de personnalités réformistes venues lui demander de se présenter aux élections, M. Hachemi Rafsandjani aurait répondu qu’il n’avait pas dit qu’il ne viendrait pas, « mais je dirais qu’il n’est pas nécessaire qu’un vieillard de 80 ans se présente », selon l’Agence Mehr, proche des reformateurs, qui a rapporte la réunion dans une dépêche de Lundi 29 Avril 2013.
Au cours de cette rencontre, qui aurait eu lieu dans l’âpres midi de Dimanche 28 Avril 2013, M. Hachemi Rafsanjani aurait sévèrement critiquait M. Ahmadi Nejad, disant qu’il avait, a l’Assemblée des Experts, prévenu (Khamenehe’i) contre les risques que pourraient présenter si Ahmadi Nejad était élu. « Il avait été mon maire, mon sous-gouverneur, gouverneur, je le connais bien. Quiconque le replacerait aurait a affronter de tres grandes difficultes », a-t-il dit, ajoutant que «mais M. Khameneh’i n’avait pas écoute ».
Visant directement le leader, M. Hachemi Rafsandjani, qui est aussi le président de l’Assemblée de Discernement des Intérêts de l’Etat, il a dit : »Nous ne cherchons pas la guerre avec Israel. Si il y a une guerre entre ce pays et les Arabes, nous pourrions aider ces derniers. »
« M. Rafsandjani dit que l’Iran ne cherche pas la guerre avec Israel alors qu’il n’y a pas longtemps, M. Khameneh’i menaçait de détruire Haifa et Tel Aviv si l’Etat hébreux attaquait l’Iran. De plus, et malgré le fait qu’il parle ouvertement de Israël, mot interdit dans la République islamique ou le langage officiel pour designer l’Etat hébreux est « le régime d’occupation de Qods » (Jérusalem) ou « le régime Sioniste », M. Rafsandjani oublie qu’il avait était le premier, quand il était président, d’inviter les pays musulmans de se procurer une bombe atomique et la lancer sur Israël », a souligne M. Hassan Da’i, chercheur et militant politique base a Denver, Etats Unis.
Pour cet observateur de la scène politique iranienne, l’antagonisme avec Israël est et était le cœur de la politique étrangère de Khamenehi et de son régime. « Enlevez cet antagonisme et le Hezbollah libanais, le soutien sans condition au dictateur sanguinaire Bachar Assad, l’appui aux groupes terroristes, aux radicaux palestiniens etc…. n’auront pas lieu, deviendraient insignifiants. Les dernières prises de position de Hachemi Rafsandjani est une nouvelle preuve de la faiblesse aussi bien du régime que de la personne même de Khameneh’i », a-t-il estime.
D’âpres Mehr, en réponse aux personnes présentes qui auraient attirait son attention sur le fait que dans les conditions désastreuses présentes, il était « le seul » a pouvoir sauver le pays des nombreuses difficultés, M. Hachemi aurait souligne que c’était lui qui avait pu sauver l’Iran de la guerre avec l’Irak en suggérant (a l’ayatollah Khomeini) d’accepter les résolutions des Nations Unies. Les difficultés sont crées par ceux qui qualifiaient de torchons les résolutions des Nations Unies, ceux qui menaient une politique guerrière face au monde«, référence directe aux propos que tenaient jadis Ahmadi Nejad, appuyés et approuves par Khameneh’i.
« Maintenant, si l’on veut que les sanctions soient levees, il faut un consensus, qui coutera certainement très cher au pays. », aurait encore dit M. Hachemi, ajoutant qu’il esperait que des hommes capables et méritoires ne soient pas rejettes ».
 Le 16 Avril, l’Agence Sadjamnews révélait qu’au cours de la rencontre d’un groupe d’anciens députes et gouverneurs réformateurs avec M. Hachemi Rafsandjani, celui-ci aurait déclare qu’il s’était entretenu récemment avec de le Guide au sujet de la situation du pays, mais nos relations n’étant plus aussi fraternelles et amicales qu’étaient avant. Aucun reforme ne serait possible sans l’agrément de M. Khameneh’i, mais celui-ci ne veut rien entendre. Il n’a plus confiance en moi », aurait-il ajoute.
Safa Haeri
           

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