Nouveau fronts contre Khameneh'i

« Au soir des élections, (de Juin 1009) on m’a informe que je n’avais recueilli que 16 millions de voix, mais que je ne devais pas m’en faire, car on allait ajouter au moins 8 maillons d’autres bulletins a mon nom afin que je sois proclame vainqueur », a révèle Dimanche 28 Avril le président Mahmoud Ahmadi Nejad au cours d’un meeting a Tabriz, capitale de la province d’Azarbaydjan de l’Est.Discernement des Interets de l'Etat
Selon le site "Baztab", qui appartient a M. Mohsen Reza'i, le Secrétaire de l'Assemblée de  Discernement des Intérêts de l’Etat, M. Ahmadi Nejad aurait précise qu’il était en possession de la bande magnétique enregistrant la conversation.

Cependant, Baztab a retire l’information âpres un démenti du bureau de President.

        Bien que les conditions de la réélection de M. Ahmadi Nejad a la présidence soient un secret de polichinelle, néanmoins, la confirmation publique des fraudes électorales est interprétée par les observateurs politiques iraniens comme une nouvelle flèche lancée par le Président rebelle contre l’ayatollah Ali Khameneh’i, le Leader fortement affaibli de la République islamique. 
En verite, lors des elections de Juin 2009, Ahmadi Nejad avait recu moins de 16 millions de voix, contre plus de 24 millions de buletins remplis au nom de son principal rival, l’ancien premier ministre, Mir Hosseyn Moussavi qui, vers minuit, s’était proclame vainqueur, suivi de Cheikh Mehdi Karroubi, president de l’Assemblee islamique (parlement) sous la presidence de Mohammad Khatami.

 Cependant, au dire de M. Karroubi, « au reveil d’un petit sommeil, c’était Ahmadi Nejad qu’on annonçait comme président, ayant saute de la troisième position a la première, devant M. Mousavi et moi-même, ». En fait, les responsables des élections avaient, au cours de la nuit, tout simplement renverse les votes.
Cette fraude a grande échelle, organisée par le Sepah (Armée de gardiens de la revolution) sur l’ordre de Khameneh’i avait provoque la colere de millions des partisans de M. Moussavi qui, en organisant des manifestations populaires a Téhéran, dénonçaient les fraudes et exigeant le renvoi de leurs votes.
Alors que, en réponse aux provocations de M. Ahmadi Nejad, la télévision iranienne, qui est contrôlée par M. Khameneh’i, prouvait l’impopularité du Président en montrait surtout les chaises vides de stade ou le président prononçait son discours, M. Ali Akbar Hachemi Rafsandjani, un ancien président pragmatique, ouvrait un nouveau front contre le Guide, son ancien ami.
En effet, pendant une rencontre avec un groupe de journalistes et de personnalités réformistes venues lui demander de se présenter aux élections, M. Hachemi Rafsandjani aurait répondu qu’il n’avait pas dit qu’il ne viendrait pas, « mais je dirais qu’il n’est pas nécessaire qu’un vieillard de 80 ans se présente », selon l’Agence Mehr, proche des reformateurs, qui a rapporte la réunion dans une dépêche de Lundi 29 Avril 2013.
Au cours de cette rencontre, qui aurait eu lieu dans l’âpres midi de Dimanche 28 Avril 2013, M. Hachemi Rafsanjani aurait sévèrement critiquait M. Ahmadi Nejad, disant qu’il avait, a l’Assemblée des Experts, prévenu (Khamenehe’i) contre les risques que pourraient présenter si Ahmadi Nejad était élu. « Il avait été mon maire, mon sous-gouverneur, gouverneur, je le connais bien. Quiconque le replacerait aurait a affronter de tres grandes difficultes », a-t-il dit, ajoutant que «mais M. Khameneh’i n’avait pas écoute ».

Visant directement le leader, M. Hachemi Rafsandjani, qui est aussi le président de l’Assemblée de Discernement des Intérêts de l’Etat, il a dit : »Nous ne cherchons pas la guerre avec Israel. Si il y a une guerre entre ce pays et les Arabes, nous pourrions aider ces derniers. »

« M. Rafsandjani dit que l’Iran ne cherche pas la guerre avec Israel alors qu’il n’y a pas longtemps, M. Khameneh’i menaçait de détruire Haifa et Tel Aviv si l’Etat hébreux attaquait l’Iran. De plus, et malgré le fait qu’il parle ouvertement de Israël, mot interdit dans la République islamique ou le langage officiel pour designer l’Etat hébreux est « le régime d’occupation de Qods » (Jérusalem) ou « le régime Sioniste », M. Rafsandjani oublie qu’il avait était le premier, quand il était président, d’inviter les pays musulmans de se procurer une bombe atomique et la lancer sur Israël », a souligne M. Hassan Da’i, chercheur et militant politique base a Denver, Etats Unis.

Pour cet observateur de la scène politique iranienne, l’antagonisme avec Israël est et était le cœur de la politique étrangère de Khamenehi et de son régime. « Enlevez cet antagonisme et le Hezbollah libanais, le soutien sans condition au dictateur sanguinaire Bachar Assad, l’appui aux groupes terroristes, aux radicaux palestiniens etc…. n’auront pas lieu, deviendraient insignifiants. Les dernières prises de position de Hachemi Rafsandjani est une nouvelle preuve de la faiblesse aussi bien du régime que de la personne même de Khameneh’i », a-t-il estime.

D’âpres Mehr, en réponse aux personnes présentes qui auraient attirait son attention sur le fait que dans les conditions désastreuses présentes, il était « le seul » a pouvoir sauver le pays des nombreuses difficultés, M. Hachemi aurait souligne que c’était lui qui avait pu sauver l’Iran de la guerre avec l’Irak en suggérant (a l’ayatollah Khomeini) d’accepter les résolutions des Nations Unies. Les difficultés sont crées par ceux qui qualifiaient de torchons les résolutions des Nations Unies, ceux qui menaient une politique guerrière face au monde«, référence directe aux propos que tenaient jadis Ahmadi Nejad, appuyés et approuves par Khameneh’i.

« Maintenant, si l’on veut que les sanctions soient levees, il faut un consensus, qui coutera certainement très cher au pays. », aurait encore dit M. Hachemi, ajoutant qu’il esperait que des hommes capables et méritoires ne soient pas rejettes ».

 Le 16 Avril, l’Agence Sadjamnews révélait qu’au cours de la rencontre d’un groupe d’anciens députes et gouverneurs réformateurs avec M. Hachemi Rafsandjani, celui-ci aurait déclare qu’il s’était entretenu récemment avec de le Guide au sujet de la situation du pays, mais nos relations n’étant plus aussi fraternelles et amicales qu’étaient avant. Aucun reforme ne serait possible sans l’agrément de M. Khameneh’i, mais celui-ci ne veut rien entendre. Il n’a plus confiance en moi », aurait-il ajoute.

Safa Haeri

           

Sholeh Sa'di: The Candidate of the Change

 

             « If elected (as the next Iranian President), I would put to popular referendum major issues like the thorny nuclear programs, resumption of diplomatic relations with the United Nations, support to the Syrian dictator Bashar Assad and intervention in other nations, or organizations, affairs, even the Iranian Constitution”, promised Dr. Qassem Sholeh Sa’di, 59, on 23 June this year during an unprecedented one hour interview with Ofoq, one of the few popular programs of the Persian service of Voice of America.

          “The very fact that non interference in other nations domestic affairs is written in our Constitution is a prove that the present foreign policies of the government, like its support for Bashar Assad, is illegal”, said Dr. Sholeh Sa’di, a former Majles (Iranian Parliament) deputy and professor of law and international relations at Tehran and Shiraz universities.

          Announcing his candidacy to the upcoming presidential elections scheduled for 14 July 2013 from Paris, where he was for an important medical checkup, Dr. Sholeh Sa’di, presented himself as a “free, independent man belonging to any political party of organizations” and added that if he decided to enter the presidential race, it is because he is “extremely worried over the terrible consequences of the international sanctions for the people and the existence of the beloved nation”.

          Among the more that 30 people who have registered as candidates, Mr. Sholeh Sa’di is so far the only one who has announced a program of governance and suggested solutions for present Iranian ills.

          Because of an “open letter” he had written ten years ago to Mr. Ali Khameneh’i, addressing to him not as Ayatollah, but Hojjatoleslam, Mr. Sholeh Sa’adi was accused of “insult against the Leader” and sentenced to two and half year of prison.

          In the letter, he had questioned Mr. Khameneh’i’s interior and foreign policies, his stubborn opposition to the renewal of relations with Washington, his support for the Lebanese Hozbollah or the Palestinian and other terrorist groups and above all, statating that even his title of Ayatollah was  “illegal“.

          On his return to Tehran, he was arrested at the airport and taken directly to Evin prison, where he was badly beaten and tortured for 40 days.

          Presenting himself as the “candidate of change”, he said while he thinks that Iranian nuclear program is “essentially” for civilian use, but he criticised the confrontation of the government with the international community, saying that “If elected, one of my first priorities would be to organize a popular referendum concerning the continuation or suspension of the nuclear program”.

          Asked about resuming relations with the United States, he said he has “no taboos” for sitting with anyone over a table and discuss resumption of ties, based on mutual respect and benefit, particularly Iranian national interests”.

          “If ever invited by President Obama, instead of avoiding the meeting, as other president had done, -- a direct hint at Mohammad Khatami who, during his first participation at the General Assembly of the United Nations, he went to toilets in order to escape a possible shake hand with the then Amercian President Bill Clinton – I would gladly meet him and since both of us are lawyers, I’m sure we can resolve all pending difficulties”, he said,

          Criticizing the arrest of Mr. Mir Hosseyn Moussavi, a former Prime minister, his wife Mrs. Zahra Rahnavard and hojjatoleslam Mehdi Karroubi, a former Speaker of the Majles under the reformist president Mohammd Khatami and their conditions under house arrest, conditions and situation which he referred to as “illegal”, he said the reform of the present Judiciary system would be one of his priorities.

          Asked what he would do if rejected by the Leader-controlled Council of the guardians, a body which has the power of approve or reject the competences of any candidate to any election in the Islamic Republic, Mr. Sholeh Sa’di, who is also forbidden to teach and to work as lawyer for ten years, said some of the powers of the Council, like that of wetting candidates are illegal and “if the people choose me, the guardians have no other choice but to accept the wishes of the people. I’m a man of the people and will stay by the people”.

          Surprisingly, the interview, watched by a large public inside and outside Iran because of the popularity of the program conducted by Mr. Siamak Dehqanpour, cached the attention of several Iranian commentators and political figures that announced their support, stating that considering his experiences as an international lawyer, as a professor of international relations and affairs etc,.., can make him a “good president for Iran”.

          While Hosseyn Shariatmadari, an intelligence officer specializing in interrogating political prisoners appointed by Mr. Khameneh’i as Chief Editor of the radical daily “Keyhan”, a man who’s editorials are considered as reflecting the Leaders views, attacked the new comer, Mr. Alireza Kian, a political activist based in the United States said: “Knowing that it is Mr. Khameneh’i who decides on every major issues, all the things Mr. Sholeh Sa’di said he would do if elected, particularly putting questions like nuclear program or relations with the United States to popular referendum, are good reasons to be rejected by the Council of guardians”.

         “Nevertheless, he can, with his slogans like Change and Democracy, give new blood to the present sad atmosphere of presidential debates. Also, his critics of the very person of Khameneh’o as well as his foreign and domestic policies could benefit him”, Mr. Kian told the news website “taqato”.

          Dr. Sholeh Sa’di announced his candidacy while the eyes of all political commentators, observers, diplomats inside and outside Iran is focused on the bitter fight between the “rebel” President Mahmoud Ahmadi Nezhad in the one hand and the embattled and weakened Ali Khameneh’i on the other. ENDS

Safa Haeri

Chute programmee de Ahmadi Nejad

          Apaise, satisfait, souriant même après l’échec relative de la manifestation organisée le 18 Avril au stade Azadi (Liberté) destinée a démontrer la popularité de Président populiste Mahmoud Ahmadi Nejad, l’Ayatollah Ali Khameneh’i, le Leader de la République islamique peut se concentrer sur le problème, tres important, de challenge, voire de danger que représente Ahmadi Nejad pour son autorité, fortement ébranlée par les défis lances par ce dernier.

          La machine de propagande présidentielle avait promis de remplir le stade de 100.000 spectateurs et le point fort de la manifestation devait, comme tout le monde l’attendait, être l’annonce officielle de la candidature de M. Esfiandiar Rahim  Macha’i, l’ami intime, le principal conseiller et collègue du Président aux prochaines élections présidentielles prévues pour le 14 Juin 2013.

Or, non seulement le stade n’était rempli qu’moitie a peine, essentiellement par des jeunes gens des deux sexes, vêtus très peu islamiquement, jouissant d’une liberté de mixité rarement vue dans le régime théologique iranien aux normes religieux très strictes, mais dans son discours, le Président n’a, a aucun moment, prononce ni le nom de M. Rahim Macha’i, qui, curieusement, était absent, ni celui du « Leader bien aime ».

          Selon beaucoup d’experts politiques iraniens, les organisateurs de la manifestation ont commis quelques erreurs graves qui, en bouleversant profondément les calculs de duo Ahmadi Nejad-Rahim Macha’i, ont aussi sérieusement affaiblis leur position face a leurs nombreux ennemis.

          La première erreur était de choisir un grand stade au lieu d’un plus petit, un grand terrain de sport, par exemple, facile de remplir a craquer et créer des images impressionnantes ; la seconde était de ne pas avoir une idée correcte du nombre de personnes mobilisables d’une part et ne pas posséder le logistique nécessaire pour transporter des gens des autres villes a Teheran, de l’autre.

         

          Enfin, et cette fois l’erreur fatale de la part de la personne même d’Ahmadi Nejad : Celle d’agiter continuellement le spectre terrifiant de rendre public des documents secrets compromettants exposant la corruption, financière mais aussi morale, de la personne de Khameneh’i, de sa famille, surtout son second fils Mojtaba, de son entourage proche ainsi que certains grand mollahs et officiers supérieurs de Sepah, sans jamais les montrer.

          Toutes ces fautes ont permis aux autres loups d’organiser la contre attaque contre Ahmadi Nejad, qui, n’ayant plus de cartes importantes entre ses main, ne peut que jouer le trouble fête, comme il l’a fait récemment lors de son déplacement dans la province pétrolière de Khouzestan, dans le sud-ouest de l’Iran, ou, s’adressant a une foule parsemée de sympathisants réunis dans la ville de Gatchsaran, il a dévoile qu’il avait reçu des messages l’avertissant que si il ne se taisait pas, que si certaines choses sont dévoilées en public, il serait réduit au silence.

          « Mais qui êtes vous pour proférer de telles menaces. Vous n’êtes personne face au grand peuple héroïque de l’Iran. Soyez certains que si vos dossiers soient connus, vous n’auriez aucune place parmi le peuple révolutionnaire », a-t-il affirme.

          Mais alors que, comme a son habitude, il n’a pas revele les sources des soi-disant avertissements, beaucoup d’observateurs iraniens pointent leurs doigt vers l’office de Khameneh’i et le Sepah (les gardiens de la revolution) et donnent comme preuve les déclarations récentes de General Hassan Firouzabadi, le volumineux Commandant en Chef-adjoint de toutes les forces armées de la République islamique, assurant devant une poignée de basdjis (milices relevant de Sepah) que « forts des expériences de 1388 (2009), nous sommes entièrement prépares a réprime tous désordre, tout troubles, d’où qu’ils viennent, pour désorganiser le déroulement calme et ordonne des élections ».

          Alors que M. Ebrahim Aqa Mohammadi, membre de la Commission de Sécurité nationale et des Affaires étrangères, il accusait officiellement Ahmadi Nejad de se « dresser contre le système », c’est-a-dire l’ayatollah Khameneh’i, Hosseyn Shariatmadari, ancien tortionnaire de prisonniers politiques nomme rédacteur en chef du quotidien radical Keyhan par Khameneh’i et dont les éditoriaux sont généralement considères comme reflétant les vues du Guide crétinisait le Président de se livrer a des manœuvres électorales futiles alors que la vie devient de plus en plus dure pour la majorité des iraniens, surtout les classes pauvres, souffrant de la montée quotidienne des prix des denrées alimentaires de base comme le pain, la viande, l’huile domestique, sans parler des services de sante. FIN

Safa Haeri   

Sever set back for Ahmadi Nezhad

        

         

  "The mountain gave birth to a mouse", this is the verdict most independent Iranian analysts and commentators gave to the much talked about meeting the embattled President Mahmoud Ahmadi Nezhad organized in the Azadi stadium on 18 April 2013.           Expected to bring something around 100.000 of his supporters, the place was filled with less than 60.000 people, according to eyewitnesses present at the venue. It was also expected that Mr. Ahmadi Nezhad would profit from the occasion to officially announce the candidacy of Mr. Esfandia Rahim Masha'i, his closest friend, advisor and colleague, who is also the father in law of his daughter, to the upcoming presidential elections set for 14 June 2013, but contrary to all expectations, not only he said nothing on the subject, but very strangely, Mr. Rahim Masha’i was absent from the scene.

“The only happy note of the meeting was the unseen freedom with which young girls and boys, most of them dressed very westernly, meaning almost not Islamic, were sitting next to each other, chanting and clapping hands, while groups of young dancers of both sexes were performing modern and old Iranian dances. The rest was a flop, from the number of the people Ahmadi Nezhad’s team had been able to mobilize to his speech, which contained nothing new expect that he did not mentioned the name of Mr. Rahim Masha’i, who was supposed to be the real hero of the show”, noted one young man, not hiding his anger.
            But considering the strong opposition of the Judiciary, the military, the police, the security forces and some leading clerics to the meeting, the reason behind the absence of Rahim Masha’i and the announce of his candidacy by the President might be the result of an accord passed secretly between him and Khameneh’i to let the meeting be held on time”, according to other observers.
            In fact, from an obedient President executing every wishes of his master, Ali Khameneh’i, who had ordered all the institutions in charge of elections, like the Interior Ministry and the Council of the Guardian of the Constitution as well as the powerful Revolutionary Guards to bring out from the ballot boxes the name of Mr. Mahmoud Ahmadi Nezhad, the Mayor of Tehran, as the winner.

But with the approach of the end of his mandate next June, Mr. Ahmadi Nezhad, “the beloved son” who’s views are more close to me than those of Mr. (Ali Akbar) Hashemi Rafsanjani (the former president who, immediately after the death of Rouhollah Khomeini, the real leader of the Islamic revolution of 1979 and the founder of the Islamic Republic, had orchestrated the election of Ali Khameneh’i as the new Guide of the revolution and the regime), had turned to a real opponent of his boss, not only challenging openly his “divine” powers, but also threatening that if the candidacy of Mr. Rahim Masha’i was rejected, as it is expected to be by the Council of the Guardians, which is controlled by Mr. Khammeneh’i and is in  charge of accepting or rejecting the legitimacy of every candidate to any elections in the Islamic Republic because of the open hate of the Guide for Mr. Rahim Masha’i, he would unleash hundreds of thousands of his supporters in the streets of the Capital and other main cities.

Other major ‘winning card” at the hands of Mr. Ahmadi Nezhad is the “hundreds and hundreds” of secret documents he and his friend, Rahim Masha’i, have obtained from secret files of the Interior and Intelligence ministries concerning huge corruption cases involving the very person of the Leader, his family, his close entourage, leading clerics, high ranking Revolutionary Guards officers and particularly Mojtaba, his second son considered as the most powerful man after his father who had organized the savage, brutal crushing of the 2009 popular demonstrations of millions of people protesting against the overnight changing of the 25 millions of votes in favor of Mr. Mir Hosseyne Moussavi, the first Prime minister of the regime against the 14 millions for Mr. Ahmadi Nezhad.

According to many Iranian political observers, those are those “dangerous files” that that keeps Khameneh’i, the man known for his egoism, narcissism and hate, quiet.

“Without these poisonous documents against Khameneh’i, Ahmadi Nezhad knows that not being among the inner circles of the system like former president Hashemi Rafsanjani or Mohammad Khatami, he would loose his head or finish in Evin prison for the rest of his life. His plan for survival is simple: Apply the Poutine-Medveedev process with Rahim Masha’i to keep himself and his band in power for several more years”, comments Dr. Kourosh Erfani, the new Director-Manager of the popular Farsi-language “Andished TV” based in Los Angeles.

“Although Ahmadi Nezhad proved that he can bring many people out, but nonetheless, the meeting was sour, it’s negative result was very good news for his enemies. In fact, they realized that contrary to what they had feared, he has not the capability of mobilizing hundreds and hundreds of thousands people, as he had pledged, that his guns have no powder and therefor they can destroy him, starting by rejecting the candidacy of Rahm Masha’i, in case he enters the race”, said Dr. Bizhan Eftekhari, a leading Iranian economist based in Los Angeles and co-founder of the Auto-Emancipators Organization with Dr. Erfani.

And in fact, the first salvo was fired two days ago by Mr. Qolamalai Haddad Adel, the father of Mojtaba’s wife, a former Speaker of the Majles and one of the “2+1 Coalition” made of him, Dr. Ali Akbar Velayati, a former Foreign minister and the Leader’s major advisor for international affairs as well as General Mohammad Reza Qalibaf, a Norht Korea trained pilot who is currently Mayor of Teheran. “The government of Ahmadi Nezhad has done things which have made mad all of us”, he said, addressing a crowd of symathisers.

                                                                                                                         

“All these events would benefit Mr. Hassan Rohani, the outsider who has become the very possible winner of the nextelections. In case he become president, as it seems he should be able to get the final approval of Khameneh’i and to solve the thorny problem of Iranian nuclear program with the international community”, said Mr. Eftekhari.

Safa Haeri