Sunday, June 16, 2013

M. Hassan Rohani est la derniere chance de la Republique Islamique



 

          La surprenante victoire de Hodjatoleslam Hassan Rohani, 67 ans, des le premier tour de vote des élections présidentielles iraniennes tenues le 14 juin 2013 a été estime par de nombreux analystes et observateurs iraniens comme une nouvelle gifle a Ali Khameneh’i, le « Guide » de la République islamique comme a sa politique agressive a l’interieur et antagoniste avec la communauté internationale.

          En effet, des huis candidats qui avaient passe par le crible du Conseil de Gardien de la Constitution, organe contrôle par le « Guide » et charge de refuser ou accepter la compétence de tous les candidats a toutes les élections en Iran, Mr. Rohani était le plus eloigne de « beyt »,ou l’office de Khameneh’i, et cela malgré le fait qu’il est le représentant personnel du « Guide » au Conseil Suprême de la Sécurité Nationale.
          Au trois dernières élections présidentielles, les électeurs iraniens avaient vote massivement pour le candidat qui n’était pas soutenu par M. Khameneh’i, comme la victoire écrasante de hodjatoleslam Mohammad Khatami en aout1997 face a hodjatoleslam Nateq Nouri, président du madjles (le parlement islamique) et soutenu par le Leader, en 2009 quand ils ont élu Mr. Mir Hosseyne Moussavi, le candidat des réformateurs, avec 25 millions de votes contre M. Mahmoud Ahmadi Nejad, le favori de M. Khameneh’i, qui n’avait reçu que 16 millions, mais face a cette défaite, sur l’ordre de ce dernier, les voix avaient été simplement renversées pendant la nuit pour permettre a M. Khamenehe’i de proclamer son favori comme président.
          Par ailleurs, la non intervention de Sepah dans cette élection montre que contrairement a l’opinion de beaucoup d’observateurs et commentateurs affirmant que le Sepah a la haute main dans les affaires du régime et que le « Guide » était « prisonnier » de l’Armée des Gardiens de la Révolution, M. Khameneh’i conserve toujours son contrôle de cette armée puissante et omniprésente.
          En effet, M. Khameneh’i, lors de sa dernière déclaration publique avait dit qu’il ne favorisait aucun des candidats présents et dans un effort d’encourager les électeurs a se présenter aux urnes, il avait demande aux iraniens, « même ceux qui ne sont pas avec la République islamique, de voter pour le pays (l’Iran) ». Declaration qui était interprete par les observateurs comme indiquant son aveu de l’impopularité grandissante de la théocratie régnante et la perte de sa legitimite.
          « Khameneh’i avait enfin compris que le temps de boire la tasse de poison est arrive, donc il a cherche quelqu’un qui puisse rendre ce poison buvable et cette personne, vue son passe, sa situation et sa position vis-à-vis de l’occident, ne pouvait être que Hassan Rohani », a observe un observateur averti.
          Le poids du fardeau sur le dos du nouveau Président iraniens, qui doit prendre le pouvoir officiellement le 14 aout prochain, est très lourd et complique, a commencer par essayer de faire suspendre les myriades de sanctions qui ont presque ruine l’économie du pays et accroitre la misère des classes moyennes et pauvres en apportant une repose satisfaisante aux demandes de 5+1 (les 5 membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies plus l’Allemagne) concernant le programme nucléaire de l’Iran, projet que l’occident suspecte d’avoir des fin militaires et dont Téhéran dément avec véhémence, sans avoir pu convaincre l’occident de sa bonne foie, restituer la place honorable de l’Iran dans le concert international, réconcilier avec le monde etc…
          Dans le domaine intérieur, lutter contre la corruption généralisée, surtout parmi la classe dirigeante, les religieux les personnalités les plus influents proches de Khameneh’i et de sa famille et surtout les officiers supérieurs de Sepah, l’inflation vertigineuse et le chômage, surtout parmi les jeunes travailleurs, l’insécurité, les discriminations etc… tous les points figurants dans ses promesses électorales.
          Pour M. Mohammad Amini, historien respecte, cette élection marque un pas de plus vers la transition de ce regime vers un système séculaire et démocratique et conseille aux « millions qui ont vote pour M. Rohani, forts de leurs votes, le forcer a tenir ses promesses électorales ». 
          Lors des trois débats télévises et ses interventions publiques, M. Rohani avait affirme que les prisonniers politiques, y compris M. Moussavi, sa femme, Mme Zahra Rahnavard et M. Mehdi Karroubi doivent être libères, les groupes de pression et de répression en habits civils doivent disparaitre, les droits des minorités religieuses et ethniques reconnues, la liberté de presse et partis politiques rétablie, l’état de droit doit remplace celui de militarisation, les droits légitimes de la femme respectes, la situation économique dévastée par Ahmadi Nejad améliorée etc. "Je suis un juriste, et non un colonel. Je ne permettrais pas que ddes etudiants soient expulses de l'universite pour avoir exprime son opinion, que nos filles soient agressees dans les rues etc…
          Bien des commentateurs et analystes doutent que M. Rohani puisse realiser toutes ses promesses.          « La situation de M. Khameneh’i est semblable a celle de son prédécesseur, l’ayatollah Rouhollah Khomeini avec la résolution 598 de Conseil de Sécurité des Nations Unies que l’Imam avait refuse lorsque l’Iran avait occupe une partie du territoire irakien, possédait l’ile stratégique de Fao, était en position de force et que certains Etats arabes, comme l’Arabie saoudite, avaient promis de verser a l’Iran plus de 50 milliards de dollars, mais dut l’accepter quand l’Iran était a l’abois, l’armée n’avait plus de moyens de défense et que l’Irak avait repris l’offensive. Aujourd’hui, M. Khameneh’i n’a d’autres choix que de suivre la voie de M. Khomeini en buvant la tasse de poison », a commente M. Hosseyne Bastani, un des commentateurs de service Persan de la BBC.
          Pour le Dr. Mohsen Milani, professeur a l’Université de Tampa, Etats Unis, « L’Iran n’a d’autres choix que de changer sa politique étrangère et de résoudre ses difficultés avec l’Amérique. Même si l’Iran parvient a une sorte d’entente avec le groupe de 5+1, ses problèmes continueront, car elles avaient commence avec la prise d’otage des diplomates américains a Téhéran, bien avant la crise atomique », a-t-il souligne.  

         Satisfait en général de la victoire de M. Rohani, dont des milliers d'iraniens ont fete dans les rues de la capitale comme les grandes villes, beaucoup d’iraniens, surtout les élites, les journalistes, les économistes, experts et artistes qui ont fui le pays pendant les huit années de gouvernement d’Ahmadi Nejad, espèrent que le nouveau Président annonce une réconciliation nationale afin qu’il puissent rentrer au pays et éventuellement, l’aider a la reconstruction de l’Iran.
Safa Haeri

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